Edouard Philippe
Le savoir est une arme, la biblothèque est un arsenal
16.02.2021
Aujourd'hui, bien que je compte déjà plus de septante printemps, je ressens le besoin d'écrire et de convaincre la jeunesse mais aussi tous les autres de la nécessité de participer à la reconstruction du monde en ces temps troublés où bien des obstacles sont à franchir.
Comme l'écrivait si justement Jacques Attali, l'information constitue le code de la vie face aux rumeur ou fake news qui sont de nature à détruire les défenses immunitaires de leurs victimes.
Nombreux sont ceux qui ne savent pas parce qu'ils ne s'informent pas, nombreux sont ceux qui ne veulent pas s'informer, nombreux sont ceux qui ne s'occupent pas de politique mais que les décisions gouvernementales décrétées suite à la crise sanitaire notamment -- inégalitaires à bien des égards -- propulsent dans une spirale d'endettement dont nul ne sait ce qu'il adviendra.
C'est sûr, si le contexte économique actuel venait à s'améliorer, ce serait toujours au bénéfice des mieux informés ( et donc des nantis) au détriment de tous les autres .
Ce n'est pas un scoop. même en s'informant bien, le débat public se joue à armes inégales. Les lobbies défendent les intérêts des catégories les plus favorisées (entreprises, fondations, ONG, « think tanks », etc.) grâce à des moyens considérables dont ils disposent.
Leurs fonds proviennent essentiellement du privé qui les finance très largement. Toutefois, ils peuvent également bénéficier de fonds publics sous certaines conditions. En revanche, les structures qui tentent d'informer au mieux les citoyens en les approchant du plus près possible ne disposent que de faibles moyens, car les subventions publiques sont très faibles et le mécénat privé pratiquement inexistant.
Rechercher personnellement l'information la plus fiable demande du temps. Malheureusement pour la plupart d'entre nous, ce sont les gens qui occupent les meilleures fonctions qui peuvent dégager le temps nécessaire à l'information.